Aux Pays-Bas, une filière professionnelle très attractive aux niveaux secondaire et supérieur et un système éducatif qui organise la fluidité des parcours côtoient, non sans lien, l’un des taux de chômage les plus faibles d’Europe.
Considérant la nouvelle appétence des jeunes pour des métiers qui ont du sens, le service public devrait être plébiscité par cette population, souligne Pierre Tapie. Or, c'est l'inverse qui se produit, tout particulièrement à l'hôpital et dans l'Education nationale.
Le niveau de complexité du paysage de la reconnaissance des établissements d’enseignement supérieur privés et de celle des diplômes qu’ils délivrent plaide activement en faveur d’une simplification, afin d’apporter la souplesse – encadrée – qui manque cruellement au système actuellement en vigueur en France.
Le pourcentage de boursiers sur critères sociaux parmi les étudiants des grandes écoles est l’un des arguments périodiquement utilisés pour démontrer leur manque d’ouverture. La critique s’étend généralement par capillarité aux classes préparatoires aux grandes écoles (CPGE). En retour, l’université est présentée comme le lieu d’accueil privilégié des étudiants issus des milieux les plus modestes. Qu'en est-il réellement ?
Malgré le niveau de complexité élevé de la carte administrative et politique du pays, l’organisation du système éducatif belge repose sur un principe d’une étonnante simplicité en matière de financement et de coût des institutions d’enseignement supérieur. Un autre point de vue.
Entre 2014 et 2018, le second gouvernement Bachelet a mis en marche une vaste réforme du système éducatif du Chili. L'accès à l’enseignement supérieur est érigé au rang de droit social, et la gratuité des universités, sur critères sociaux, rétablie. À l’heure où la suppression des droits de scolarité est une onde qui parcourt l’Amérique latine, plongée au cœur du système universitaire chilien pour comprendre les enjeux de cette réforme.