Face aux grands enjeux liés au dérèglement climatique, la société dans son ensemble, les particuliers, les entreprises, se sentent de plus en plus concernés par les nécessaires transitions écologique et sociétale, et tout particulièrement les jeunes qui savent devoir hériter durablement de la situation. Ainsi les jeunes se sont mobilisés, à travers le monde et plus particulièrement en France, pour exprimer leurs craintes à ce sujet et leur souhait de trouver des solutions à ces défis, rapidement et durablement. Dans ce contexte, le ministère de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’Innovation (MESRI), a publié en mars 2021 un rapport formulant des recommandations relatives à la question de la sensibilisation et de la formation de l’ensemble du public accueilli dans l’enseignement supérieur aux grands enjeux de la transition écologique[1].
Suite à ce rapport, la Ministre, Madame Frédérique Vidal, a décidé d’inscrire dans la loi, comme élément constitutif du service public rendu, l’obligation pour les établissements de l’enseignement supérieur de contribuer, entre autres, « à la sensibilisation et à la formation aux enjeux de la transition écologique et du développement durable » (article 123-2 du Code de l’Education, et article 20 ter de la Loi de Programmation de la Recherche au titre de 2021).
Certains établissements sont naturellement situés, par leurs thématiques-mêmes d'enseignement et de recherche, au cœur de la transition écologique et du développement durable (TE-DD). Il s’agit en particulier d’établissements d’agronomie ou d’architecture, des écoles vétérinaires, des écoles d’ingénieur spécialisées sur l’eau, l’environnement, l’énergie… Mais le mouvement a pris une ampleur bien plus générale.
Lisez l'Essentiel Paxter consacré à la question : DDRS dans les EES : en être ou ne pas en être ?